Sujet d’inquiétude pour vous propriétaires attentifs, les parasites sont en réalité partout ! Surtout si votre compagnon a accès à l’extérieur. Vous souhaitez en savoir plus sur ces petits bestioles, d’où elles viennent et comment s’en débarrasser ? Alors lisez la suite.

Nombreux sont ceux d’entre vous qui ont eu un mouvement de recul en observant le gros plan de cette tique. Moi y compris. Avouez qu’on se croirait dans Alien de Ridley Scott 😮

Déjà, en ce qui me concerne quand ça a 8 pattes, que c’est minuscule et que son objectif de vie est de vous sucer le sang moi personnellement ça me hérisse le poil. Hé oui, 8 pattes la tique! Comme les araignées et les scorpions voilà que je vous aurez (peut-être) appris quelque chose. Bref. Parlons parasites mes amis.

 

Généralités

 

Tout d’abord rappelons la définition d’un parasite. Si on en croit le Robert (et non je ne parle pas de votre tonton par alliance qui vit à Marche mais bien le dictionnaire) on apprend que :

 

Parasite ; nom masculin : Être qui vit aux dépens d’un autre (➙ hôte) sans le détruire (ex. le pou, le ténia).

Rien que la définition c’est affreux, bon si on voit ça du bon côté, on est pas dans Alien finalement parce que les hôtes ne finissent pas trop bien dans ce cas. Néanmoins on apprend une chose primordiale, le parasite profite de votre loulou, il se nourrit bien souvent à ses dépens ce qui peut avoir des conséquences importantes sur la santé de votre compagnon. D’une façon générale, on peut classer les parasites en deux grandes catégories :

      • Ectoparasites = les parasites externes (puces, tiques, poux, gale,…)

      • Endoparasites = les parasites internes (vers intestinaux, pulmonaires, cardiaque,…)

     

    Nous allons en discuter plus en détails ci-après.

     

     

    Ectoparasites

     

    Puces

     

    Petit insecte de 1-3 mm de long. Il en existe différentes espèces dont la plus connue est Ctenocephalides felis. Ce petit parasite se nourri du sang de votre compagnon mais peut également s’attaquer à vous! Pour survivre, elles doivent impérativement se nourrir sur votre petit compagnon poilu, les oeufs et larves elles sont libérées dans l’environnement. Une femelle adulte peut produire jusqu’à 50 œufs par jour. Outre la vision d’horreur que nous avons tous en imaginant ces œufs dans notre chez nous, il faut savoir que par la suite ces œufs donnent des larves qui peuvent rester endormies pendant 6 mois avant de donner naissance à des adultes. Alors remake d’Alien ou pas 😛 ?

     

    Tiques

     

    Il existe plus de 12 espèces différentes de ce petit acarien est présent dans toute l’Europe et celles-ci sont toutes susceptibles de toucher nos compagnons. Les plus connues sont : Dermacentor reticulatus, Ixodides ricinus et Rhipicephalus sanguineus.  Inutile de vous dire qu’on ne sait pas faire la différence en les voyant, déjà faudrait avoir envie de les regarder de plus près. A nouveau sanguinaires, ces animaux ne se nourrissent que de sang et ne feront que 3 repas dans leur petite vie (déjà beaucoup trop pour moi, si vous voulez mon avis, surtout si je suis moi même un de ces trois repas!)

     

    Poux

     

    Ils sont moins observés chez nos chiens et chats que les autres parasites décrits ci-dessus. Mais, ils sont par contre assez fréquents chez les rongeurs et lagomorphes. Ca y est je vous ai perdu pas vrai ? Lago-quoi? On allait parler des poux qu’elle nous parle d’un largowinch ou je ne sais quoi. Pour ceux qui me suivent,  les lagomorphes ce sont en gros les lapins (hé oui ce ne sont pas des rongeurs). Bref. Chez les lapinous et les rongeurs (typiquement cochons d’Inde et rats) : on trouve des poux. A l’inverse des horreurs décrites précédemment ceux-ci ne se nourrissent pas de sang mais de peaux mortes et se baladent sur le corps donc ça gratte… A l’exception du poux des rats (Polyplax spinulosa qui lui est un horrible vampire). Typiquement chez le cochon d’Inde on trouvera Gliricola porcelli et Gyropus ovalis.

     

    Gale

     

    Les plus courageux des lecteurs seront sans aucun doute arrivés jusqu’ici.  Je crois qu’avec les tiques ce sont les parasites, selon moi, les plus détestables. Les agents de gales sont divers et variés et vivent le plus souvent dans la peau. Le plus connu, toutefois, nommé Otodectes cynotis, a pour domicile  les oreilles de vos chats et chiens. Et, heureusement, ne se trouve pas dans la peau mais bien en surface et s’y nourri de cérumen et peaux mortes. Cela se caractérise le plus souvent par des dépôts croûteux noirâtres visibles dans les conduits auditifs de vos animaux avec du grattage très important. 

     

     

    Endoparasites

     

     

    Invisibles mais présents, ce sont ceux qui vous inquiètent souvent le moins pourtant ils ne doivent pas être négligés. Notamment par leur pouvoir zoonotique, c’est à dire qu’ils peuvent toucher l’humain.

    On retrouve 2 grandes catégories de vers : 

    • Vers plats (ex: le Taenia)
    • Vers ronds (ex: les ascaridés)
     
    Vers plats
     
    Le Taenia, je ne dois probablement pas vous le présenter. Vous vous représentez toutes et tous, je pense, ce fameux vers dit solitaire (bien qu’accompagné de plein d’oeufs constituant sa progéniture) pouvant affecter l’Homme. Chez nos chiens et chats en revanche, ce ne sont pas ces ténias que l’ont retrouve le plus souvent mais bien Dipylidium caninum. L’infestation de votre animal se manifeste généralement par la présence d’anneaux (ou segments mobiles) de ce vers libérés au niveau de l’anus de votre animal. Ils ont le plus souvent l’aspect de grains de riz. Ne vous méprenez pas donc pas, ce ne sont pas des petits vers que vous observez mais bien des morceaux de celui-ci dotés d’une mobilité propre. L’animal est contaminé par l’ingestion de puces porteuses. D’où l’importance des traitements antipuces (outre l’action évidente d’éviter la présence de puces bien sûr). 
     
    Vers ronds
     
    Les plus connus sont Toxocara cati et Toxocara canis. Les vers adultes vivent dans l’intestin des chiens et des chats produisant de nombreux eux qui sont très résistants une fois libérés dans l’environnement. Ce sont ces oeufs qui contaminent les animaux le plus souvent.  Ils transitent notamment au sein des voies respiratoires provoquant alors de la toux chez l’animal atteint. Ces vers sont dangereux chez les chiots et chatons car ils y sont parfois présents en telle quantité qu’ils peuvent former un bouchon dans l’intestin. Notez qu’ils peuvent être transmis à l’Homme avec notamment des migration des vers dans des organes tels que les yeux ou le cerveau (les enfants étant les plus sensibles) c’est donc aussi pour vous protéger vous et vos enfants qu’il convient de vermifuger vos animaux.
     
    Concernant la vermifugation, donc l’administration de traitement contre les vers, il est conseillé de le faire tous les 3-4 mois chez l’animal ayant accès à l’extérieur et deux fois par and pour les animaux d’intérieur. Le traitement consiste en l’administration de petits comprimés et/ou de pipette à placer sur la peau. 
     
    Et the last but not least : le ver pulmonaire.
     
    Là, je sais que si je n’avais pas encore capté votre attention,  c’est maintenant chose faite.
    Un ver dans les poumons quel enfer, et pourtant! Ce petit coquin se nomme Angiostrongylus vasorum et l’hôte se contamine via l’ingestion de limaces, escargots porteurs. 
     
    (Work in progress)